Dans quelques semaines, la startup américaine 24M va fournir une batterie de stockage d’énergie à Tesla, moins chère et plus performante que les batteries ordinaires.
Pour rappel, 24M est une « startup » américaine financée par le ministère américain de l’Énergie. Dernièrement, il a annoncé la vente de batteries Lithium-ion semi-solides, dotées d’une densité énergétique de 250 Wattheures par kilo. Il s’agit d’une batterie (presque) identique à model 3 proposée par Tesla. Mais l’aventure de la « startup » ne s’arrête pas là ! 24M a la capacité de rendre les batteries plus légères, plus performantes et moins chères.
Des batteries qui surpassent la concurrence
Les batteries Lithium-ion commercialisées par 24M contiennent des électrodes disposées en couches multiples : « jelly roll ». Les ingénieurs de la « startup » ont pu construire des électrodes plus épaisses et des batteries qui nécessitent moins de matériaux. Par conséquent, les coûts de production sont réduits d’une façon considérable. Par ailleurs, les électrodes fabriquées par l’équipe de 24M peuvent stocker plus d’énergie que les autres batteries vendues sur le marché.
Des objectifs fixés par le ministère américain
Comme déjà cité, 24M est une « startup » financée par le ministère américain, à la hauteur de 7M de dollars. Ce dernier fixe des objectifs élevés et a de grands projets. À titre d’exemple, 24M doit développer des batteries dotées d’une densité énergétique de 350 Wh/kg d’ici fin 2019. À noter que cet objectif est déjà atteint en laboratoire, mais le prototype n’est pas encore produit !
Si la société arrive à atteindre les objectifs fixés par le ministère, elle prendra une belle longueur d’avance sur la firme Tesla. Pour rappel, cette dernière produit des batteries avec une densité énergétique de 257 Wh/kg.
Dans les années à venir, 24M pourrait occuper une place de choix sur le marché des batteries, puisqu’elle cherche à allier densité énergétique et coût faible.
Ces derniers temps, les initiatives sont de plus en plus nombreuses. Les chercheurs du MIT ont déjà commencé à travailler sur un modèle de batteries fonctionnant avec le CO2. Le but est de réduire les émissions de gaz à effet de serre.