Les banques centrales européennes veulent en savoir plus sur la crypto de Facebook qui serait lancée début 2020. Il semble que cette nouvelle monnaie virtuelle suscite une certaine appréhension. D’ailleurs, Chris Hughes, le co-fondateur de Facebook a publié une tribune sur le Financial Times, en précisant que la crypto-monnaie de Facebook est une menace pour les banques centrales.
L’annonce de l’arrivée de cette crypto a été faite par Facebook le 18 juin dernier, et serait lancé le premier semestre 2020. D’ailleurs, la firme de Mark Zuckerberg s’est associé à une dizaines de grandes entreprises, notamment Uber, eBay, Visa, Paypal, Spotify et MasterCard, sans oublier Xiavier Niel, le fondateur d’Iliad, qui a aussi investi dans Libra.
Le lancement de Librapermettrait aux 2 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux du groupe Facebook de régler leurs transactions via WhatsApp, Messenger, et bien plus encore.
La Banque de France veut lutter contre le blanchiment d’argent
Il semble que la monnaie virtuelle développée par Facebook suscite de nombreuses interrogations. Pour le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, « c’est un projet, et beaucoup d’interrogations. Notre rôle en tant que banque centrale n’est pas d’avoir peur des innovations, au contraire, mais de garantir la stabilité du système financier et la confiance dans la monnaie, et d’assurer ainsi la protection des consommateurs ».
Le gouverneur souhaite que la crypto-monnaie respecte la réglementation en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. De plus, il précise que les plateformes qui font transiter des fonds devraient demander l’octroi d’une licence bancaire.
Elle pourrait accélérer le processus de réglementation des crypto-monnaies
La Banque de France précise qu’il n’a pas assez d’informations pour mieux comprendre le fonctionnement de la crypto-monnaie de Marc Zuckerberg. Même chose en Italie, où les dirigeants veulent bien avoir des informations supplémentaires de la part de Facebook.