Davis Marcus, le patron du projet Libra, vient de faire une déclaration devant le sénat américain, ce 16 juillet 2019. Il a promet que la crypto de Facebook sera conforme aux lois, et que c’est la Suisse qui va en assurer la surveillance.
Depuis l’annonce faite le mois dernier de l’arrivé prochaine du Libra, cette crypto a fait couler beaucoup d’encre. De nombreux pays européens, les USA, la Chine… et le Japon demandent des explications à Facebook au sujet de cette monnaie virtuelle. Pour mettre fin aux craintes, le patron du projet s’est expliqué devant le Sénat américain, en faisant une annonce surprenante.
La Suisse se chargera de la surveillance de Libra
Pour encadrer et surveiller la future crypto, Facebook s’est tournée vers la Suisse et la Finma, l’autorité des marchés financiers. Quant à la gestion des données personnes, c’est le préposé fédéral à la protection des données qui les prendra en charge.
Facebook ne souhaite pas conduire une politique monétaire
Marcus indique que « L’Association Libra n’a aucune intention de faire concurrence à des monnaies ni de mener une politique monétaire, qui est le monopole des banques centrales ». Selon lui, cette monnaie virtuelle ne perturbera pas la stabilité financière mondiale.
Les données récoltées seront dissociées de Facebook
Comme vous le savez sans doute, la machine Libra va collecter des données dans les quatre coins du monde. Marcus a rassuré les sénateurs américains, en président que les informations collectées seront entièrement séparées de Facebook. « Pour gagner la confiance des gens, nous devrons respecter les normes les plus strictes en matière de confidentialité », indique le patron du projet Libra.
Quant aux coté sécuritaire, Marcus indique que Calibra s’engage à protéger et rembourser le consommateur en cas de vol de Libra. Quant à la lutte contre le blanchiment d’argent, chaque personne qui ouvre un portefeuille est obligé de télécharger un identifiant délivré par le gouvernement, comme l’a aussi confirmé le chef de projet mardi.