Lancée il y a quelques jours, la campagne concernant le nouvel Emoji drapeau breton fait un carton sur Twitter. Pour rappel, c’est David Lesvenan, le président de l’association « www.bzh », qui est à l’origine de cette campagne. L’objectif : intégrer le drapeau breton de manière définitive dans la liste des emojis. Selon les derniers chiffres publiés, l’action lancée par les utilisateurs de Twitter rencontre un énorme succès, avec plus de 35 000 mentions accumulées en moins de 24 heures.
Un énorme buzz sur Twitter
Lancé le lundi 13 janvier, le hashtag #EmojiBZG a fait un buzz immédiat sur Twitter et s’est classé en tête des tendances France sur le réseau social avec plus de 35 000 messages publiés. Bonne nouvelle pour les utilisateurs derrière cette opération, le hashtag a même figuré en 6ième position des tendances mondiales du réseau. Pour David, il s’agit d’une « très belle journée pour la Bretagne qui a rayonné sur Twitter ».
Pourquoi cette campagne ?
Comme déjà précisé ci-dessus, l’objectif de cette action est de convaincre le consortium Unicode qui a la mainmise sur la liste des emojis autorisés. Selon les informations qui circulent sur la toile, la Bretagne devrait déposer un dossier en avril 2020. Côté réponse, elle serait donnée au mois de janvier 2021.
Un combat mené depuis 2018
C’est depuis 2018 que l’association BZH mène ce combat pour que le drapeau breton soit reconnu par Unicode. « Nous demandons à Google, Apple, Facebook, Samsung, Microsoft, IBM et Twitter de soutenir la candidature de l’emoji drapeau breton auprès du consortium Unicode », lit-on dans la pétition lancée par l’association, et qui a été signée plus de 27 000 fois.
Que faire pour soutenir l’opération ?
Pour soutenir cette campagne lancée sur Twitter, les amoureux de la Bretagne ont jusqu’au 9 février pour partager massivement cet étendard numérique, et ce pour « prouver (…) que l’emoji drapeau breton a sa place dans les 5,4 milliards de smartphones du monde », indique l’association.
A noter que la liste des emojis s’enrichit chaque année. Outre la Bretagne, d’autres territoires souhaitent voir leur drapeau intégrer la sélection officielle, comme la Corse par exemple.