Lancé il y a quelques mois aux États-Unis, Google Bard connaît désormais sa plus grosse mise à jour. L’agent conversationnel développé par la firme de Mountain View est désormais capable de parler plus de 40 langues, dont le français, et est ainsi disponible dans les pays européens. Cette étape majeure dans l’histoire de l’intelligence artificielle permet à Google Bard de se positionner comme un concurrent sérieux face à ChatGPT d’OpenAI.
Une version expérimentale en France
Trois mois après son lancement aux États-Unis, Google Bard arrive sur le sol français dans une version expérimentale. Présentée initialement comme une IA de traduction capable de connaître toutes les langues existantes ou d’en apprendre certaines en autonomie, Google Bard permet désormais de poser des questions et de dialoguer avec l’IA en français. Cette nouvelle compétence pourrait lui permettre de détrôner l’intelligence artificielle d’OpenAI.
Fonctionnement et caractéristiques de Google Bard
- Technologie d’apprentissage profond : Google Bard utilise une technologie d’apprentissage profond pour améliorer constamment ses performances. Plus vous l’utilisez, plus il devient intelligent et capable de comprendre vos demandes.
- Intégration avec l’écosystème Google : En tant que produit de la firme de Mountain View, Bard s’intègre parfaitement avec l’ensemble de l’écosystème Google. Il peut interagir avec des services tels que Google Photos, Google Drive ou Google Maps.
- Disponible en 40 langues : Outre le français, Bard maîtrise également l’arabe, le chinois, l’allemand, l’espagnol, l’hindi et bien d’autres langues.
- Bonne maîtrise du français : Malgré quelques erreurs occasionnelles, Bard se montre plutôt performant dans la compréhension et l’utilisation du français, à tel point qu’il pourrait rivaliser avec ChatGPT d’OpenAI.
Les enjeux autour de la protection des données personnelles
Le lancement de Google Bard en France et dans l’Union européenne soulève néanmoins des questions concernant la protection des données personnelles de ses utilisateurs. Les instances européennes ont exprimé certaines réticences face à cette intelligence artificielle, mais cela n’a pas empêché son déploiement dans les différents pays de l’UE. Le géant américain devra donc veiller à respecter les réglementations européennes en matière de protection des données.
Une guerre mondiale de l’intelligence artificielle
La compétition entre Google Bard et ChatGPT reflète l’enjeu global qui entoure le développement de l’intelligence artificielle. Les géants du secteur, tels que Google et OpenAI, cherchent à mettre au point des agents conversationnels toujours plus performants et polyglottes pour s’imposer sur le marché international. Avec l’arrivée de Google Bard en France, la guerre de l’IA est désormais bien présente sur le sol européen.
Voici les principales différences entre les deux IA :
- Présence mondiale : Google Bard est présent dans un nombre beaucoup plus important de pays que ChatGPT.
- Langues supportées : Google Bard prend en charge plus de 40 langues, tandis que ChatGPT est surtout axé sur l’anglais.
- Modèles d’apprentissage : ChatGPT d’OpenAI utilise un modèle de génération de texte, tandis que Google Bard est basé sur le modèle Transformer de Google.
Comment utiliser Google Bard ?
Pour commencer à utiliser Google Bard, suivez ces étapes simples :
- Connectez-vous à votre compte Google ou créez-en un si vous n’en avez pas déjà un.
- Accédez à la page principale de Google Bard en suivant ce lien : https://bard.google.com/
- Commencez à interagir avec l’IA en posant des questions ou en lui demandant d’effectuer des actions. Plus vous l’utilisez, plus il deviendra intelligent et personnalisé.
En somme, l’arrivée de Google Bard en France constitue une étape importante dans le développement de l’intelligence artificielle et ouvre la voie à une compétition intense avec ChatGPT d’OpenAI. Entre apprentissage profond, maîtrise de nombreuses langues et intégration parfaite avec l’écosystème Google, Bard se positionne comme un véritable compagnon de conversation capable d’accompagner ses utilisateurs au quotidien. Désormais, les regards sont tournés vers l’évolution de ces intelligences artificielles et leur capacité à respecter les réglementations en matière de protection des données personnelles.